Etude de marché café-bar

C’est le code APE du secteur des débits de boissons, cafés, bars à thème défini par l’INSEE 

Ce secteur d’activité comprend les activités de préparation et de service de boissons destinées à la consommation sur place :

  • les bars
  • les cafés
  • les discothèques et les pistes de danse où le service de boissons est prédominant
  • les vendeurs de boissons itinérants

C’est le code APE du secteur des débits de boissons, cafés, bars à thème défini par l’INSEE 

Ce secteur d’activité comprend les activités de préparation et de service de boissons destinées à la consommation sur place :

  • les bars
  • les cafés
  • les discothèques et les pistes de danse où le service de boissons est prédominant
  • les vendeurs de boissons itinérants
Les compétences clés

Source : fiche ROME, Pôle emploi

Les conditions d'accès à la profession

Obtention d’un permis d’exploitation pour le débit de boissons ou de restaurant suite à une formation d’une durée minimale de 20h, réduite à 6h si la personne justifie d’une expérience professionnelle de 10 ans en qualité d’exploitant. Cette formation donne lieu à un permis d’exploitation valable 10 ans

Déclaration préalable d’ouverture quinze jours au moins à l’avance auprès des autorités municipales (ou de la Préfecture de Police pour Paris)

  • Respecter les normes d’accessibilités relative aux ERP permettant d’accueillir les personnes handicapées notamment
  • Respecter les normes relatives au risque d’incendie dans un ERP de type N
  • Respecter les normes d’affichage de la réglementation sur les zones fumeur et non-fumeur
  • Mettre en œuvre des moyens pour le respect de la tranquillité publique (nuisances sonores externes et internes)
  • Signer un contrat avec la SACEM et la Spré en cas de diffusion de musique dans le bar
Les investissements nécessaires
Type d’équipement
Prix unitaire neuf (HT)
Durée de vie économique
Fonds de commerce
A déterminer
Murs commerciaux (Facultatifs)
A déterminer
Licence
Entre 500 et 30 000 €
Environ 5 à 10 ans
Équipement bar
De 4 000 € à 60 000 €
Environ 1 à 2 ans
Équipement informatique
Location: jusqu’à 150€ par mois Achat: jusqu’à 4 000€
Environ 1 à 2 ans
Caisse électronique
500€ à 1 500€
Environ 3 ans
Site internet
environ 1 500€
Environ 1 à 3 ans
Système sonore
De 2 000 € à 10 000 €
Environ 1 à 3 ans
Les lois de référence
Les points d'attention
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C’est le nombre d’établissements dans le code APE ‘Café-Bar’ en France

Découvrez une étude de marché du secteur des cafés-bars : les chiffres clés, la structure du marché et la composition de la clientèle, les tendances et déterminants de l’activité

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C’est le nombre d’établissements dans le code APE ‘Café-Bar’ en France

Découvrez une étude de marché du secteur des cafés-bars : les chiffres clés, la structure du marché et la composition de la clientèle, les tendances et déterminants de l’activité

Panorama du marché

Le nombre de débits de boissons était d’environ 35 000 en 2020 et le secteur représentait un chiffre d’affaires d’environ 7,4 Mds€.

Le secteur a été significativement impacté par les effets directs et indirects de la crise liée à la covid-19. Vous pouvez consulter une analyse de cet impact sur la croissance du chiffre d’affaires du secteur dans le menu « Tendances de marché ».

On distingue plusieurs segments: les cafés de quartier, de passage, de prestige, le café rural, le café avec une clientèle dominante (liée à une grande entreprise, un lycée), le café à thème (dont les bars à cocktails), les pubs ou encore les salons de thé.

La nature de l’activité dépend du concept développé ; la plupart des cafés intègre de la restauration, d’autres proposent des services de proximité.

Le marché national est historiquement atomisé mais se caractérise par le développement de réseaux sous enseigne au détriment des indépendants.

Principaux acteurs
Chiffre d’affaires
CAFÉS RICHARD
94 M€ (2021)
STARBUCKS COFFEE FRANCE
89,5 M€ (2021)
SEGAFREDO ZANETTI FRANCE
87,1 M€ (2021)
ILLY CAFFEE France
33.7 M€ (2022)
CHARLES WELLS
9,3 M€ (2020)
Quelques chiffres clés

153 990€

Chiffre d'affaires médian des TPE en France

20,8%

Rentabilité médiane en France (en % du chiffre d'affaires)

130 000€

Prix médian d'un fonds de commerce en 2023

Composition de la clientèle

Les débits de boissons sont fréquentés majoritairement dans 3 situations :

  • Le café : le matin, le midi (moment de restauration) ou l’après-midi entre deux rendez-vous
  • Les sorties de bureaux (after work, happy hours)
  • Les soirées festives du week-end

Les critères de choix d’un café sont l’accueil, la qualité du service et le rapport qualité/prix mais aussi l’aspect développement durable qui devient un critère important (76 % des clients sont prêts à payer plus cher pour que les CHR respectent une politique et les normes écologiques).

Déterminants de l'activité
Importance de l'emplacement
Impact de la saisonnalité
Dépendance à la météo
Impact des contraintes réglementaires
Besoin d'innovation
Les tendances de l'activité

Etude de marché restaurant rapide

C’est le code APE du secteur de la restauration de type rapide défini par l’INSEE 

Ce secteur d’activité comprend :

  • la fourniture au comptoir d’aliments et de boissons à consommer sur place ou à emporter, présentés dans des conditionnements jetables
  • les restaurants proposant principalement des repas à emporter
  • la vente de crème glacée dans des chariots
  • la vente de repas dans des équipements mobiles
  • la préparation de repas sur des éventaires ou sur les marchés.

C’est le code APE du secteur de la restauration de type rapide défini par l’INSEE 

Ce secteur d’activité comprend :

  • la fourniture au comptoir d’aliments et de boissons à consommer sur place ou à emporter, présentés dans des conditionnements jetables
  • les restaurants proposant principalement des repas à emporter
  • la vente de crème glacée dans des chariots
  • la vente de repas dans des équipements mobiles
  • la préparation de repas sur des éventaires ou sur les marchés.
Les compétences clés

Source : fiche ROME, Pôle emploi

Les conditions d'accès à la profession

Obtention d’un permis d’exploitation pour le débit de boissons ou de restaurant suite à une formation d’une durée minimale de 20h, réduite à 6h si la personne justifie d’une expérience professionnelle de 10 ans en qualité d’exploitant. Cette formation donne lieu à un permis d’exploitation valable 10 ans

Déclaration préalable d’ouverture quinze jours au moins à l’avance auprès des autorités municipales (ou de la Préfecture de Police pour Paris)

  • Petit restaurant pour vendre des boissons des deux premiers groupes (bière, vin, cidre)
  • Restaurant pour vendre toutes les boissons alcoolisées dont la consommation est autorisée
  • Présence dans les effectifs d’au moins une personne ayant suivi une formation spécifique en matière d’hygiène alimentaire d’une durée de 14 h
  • Déclaration sanitaire effectuée auprès de la Direction départementale de la protection des populations (DDPP) avant l’ouverture de l’établissement
  • Obtention d’une carte de commerçant ambulant auprès de la CCI ou de la chambre des métiers pour les professionnels qui exercent une activité commerciale ou artisanale ambulante dans une commune autre que celle où leur entreprise est domiciliée
  • Interdiction pour un marchand ambulant de vendre au détail, soit pour consommer sur place, soit pour emporter, des boissons de 4ème et 5ème catégorie.
Les investissements nécessaires
Type d’équipement
Prix unitaire neuf (HT)
Durée de vie économique
Fonds de commerce
A déterminer
Matériel froid (de conservation, de stockage…) et matériel chaud (appareils de cuisson, grills, friteuses…)
5 000€ à 15 000€
Environ 5 à 10 ans
Matériels et ustensiles (de cuisine, de plonge, de nettoyage…)
Environ 5 000€
Environ 5 ans
Mobilier (comptoir, tables, sièges, décoration…)
1 500€ à 2 000€ du m2
Environ 10 ans
Matériel informatique (informatisation de la gestion des stocks, de la facturation, de la fidélisation de la clientèle)
Location à partir de 10€ /mois
Environ 3 ans
Borne de commande tactile
Entre 1 500€ et 2 900€
Environ 3 ans
Site internet
Environ 1 500€
Environ 1 à 3 ans
Caisse électronique
De 500€ à 1 500 €
Environ 3 ans
Les lois de référence
Les points d'attention
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C’est le nombre d’établissements dans le code APE ‘Restauration de type rapide’ en France

Découvrez une étude de marché du secteur de la restauration rapide : les chiffres clés, la structure du marché et la composition de la clientèle, les tendances et déterminants de l’activité

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C’est le nombre d’établissements dans le code APE ‘Restauration de type rapide’ en France

Découvrez une étude de marché du secteur de la restauration rapide : les chiffres clés, la structure du marché et la composition de la clientèle, les tendances et déterminants de l’activité

Panorama du marché

La restauration rapide représentait en 2020 près de 32% des parts de marché en valeur de la restauration en France. En 2021, on note une baisse de 16% des visites en restauration rapide et une diminution du chiffre d’affaires des restaurants rapide de 5%

L’offre en restauration rapide, mieux adaptée aux évolutions actuelles, peut être différenciée par type de cuisine proposée. Les principales catégories sont les suivantes:

  • Les spécialités françaises (sandwiches, salades): les ventes de jambon-beurre représente 50% des ventes de sandwich (en baisse)
  • Les spécialités italiennes (pizzas, pâtes)
  • Les spécialités anglo-saxonnes (burgers, produits à base de poulet frit)
  • Les spécialités japonaises (makis, sushis, sashimis)
  • Les spécialités turques et grecques (kebabs)
  • Les autres spécialités thématiques (cuisine au wok, spécialités thaïlandaises, libanaises …).


Les enseignes utilisent principalement 4 modes de vente:

  • La vente à emporter (qui représente près de 50% des ventes)
  • La restauration sur place
  • Le Drive-in
  • La livraison à domicile (en forte augmentation)


Les principaux concurrents regroupent:

  • Les spécialistes de la restauration rapide
  • Les restaurants traditionnels, cafétérias et bars-cafés
  • Les grandes surfaces alimentaires (Monop’ Dlaiy, Carrfour Bon App’, etc)
  • Les distributeurs automatiques
  • Les boulangeries
  • Les restaurants collectifs
  • Les circuits alimentaires alternatifs
Principaux acteurs
Nombre de points de vente (succursales + Franchises)
McDonald’s
1,515 (2022)
Burger King
370 (2022)
KFC France
296 (2022)
Quick
122 (2022)
Quelques chiffres clés

145 756€

Chiffre d'affaires médian des TPE en France

10,8%

Rentabilité médiane en France (en % du chiffre d'affaires)

62 250€

Prix médian d'un fonds de commerce en 2023

Composition de la clientèle

La clientèle de la restauration rapide est principalement constituée des particuliers. Elle diversifie ses offres et s’adresse désormais à une cible de plus en plus large. 44% des adultes et des étudiants actifs disent aller au moins une fois par mois dans un restaurant de type rapide, 20% au moins une fois par semaine.

Le montant du ticket moyen en restauration rapide a augmenté et une nouvelle tendance de ‘restauration rapide haut de gamme’ émerge. Elle connaît une augmentation du ticket moyen plus élevée (environ 25%) que sur les autres segments de la restauration rapide.

Déterminants de l'activité
Importance de l'emplacement
Impact de la saisonnalité
Dépendance à la météo
Impact des contraintes réglementaires
Besoin d'innovation
Les tendances de l'activité

Etude de marché restaurant traditionnel

C’est le code APE du secteur de la restauration traditionnelle défini par l’INSEE 

Activité de restauration avec un service à la table; et les activités des bars et des restaurants avec service de salle installés à bord de moyens de transport, s’ils sont exploités par des unités distinctes

C’est le code APE du secteur de la restauration traditionnelle défini par l’INSEE 

Activité de restauration avec un service à la table; et les activités des bars et des restaurants avec service de salle installés à bord de moyens de transport, s’ils sont exploités par des unités distinctes

Les compétences clés

Source : fiche ROME, Pôle emploi

Les conditions d'accès à la profession

Obtention d’un permis d’exploitation pour le débit de boissons ou de restaurant suite à une formation d’une durée minimale de 20h, réduite à 6h si la personne justifie d’une expérience professionnelle de 10 ans en qualité d’exploitant. Cette formation donne lieu à un permis d’exploitation valable 10 ans

Déclaration préalable d’ouverture quinze jours au moins à l’avance auprès des autorités municipales (ou de la Préfecture de Police pour Paris)

  • Présence dans les effectifs d’au moins une personne ayant suivi une formation spécifique en matière d’hygiène alimentaire d’une durée de 14 h
  • Déclaration sanitaire effectuée auprès de la Direction départementale de la protection des populations (DDPP) avant l’ouverture de l’établissement
Les investissements nécessaires
Type d’équipement
Prix unitaire neuf (HT)
Durée de vie économique
Fonds de commerce
A déterminer
Mobilier: tables, chaises, buffets, rayonnage, etc
de 1 500€ à 2 000€ du m²
Environ 10 ans
Matériel destiné au service: Linge, couverts, verrerie, platerie, petit matériel
de 1 000€ à 5 000€
Environ 5 à 10 ans
Caisse électronique
500€ à 1 500€
Environ 3 ans
Site internet
Environ 1 500€
Environ 1 à 3 ans
Équipement de cuisine: réfrégérateur, fours, congélateur, partie chaude
entre 2 000€ à 5 000€
Environ 5 à 10 ans
Les lois de référence
Les points d'attention
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C’est le nombre d’établissements dans le code APE ‘Restauration traditionnelle’ en France

Découvrez une étude de marché du secteur de la restauration : les chiffres clés, la structure du marché et la composition de la clientèle, les tendances et déterminants de l’activité

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C’est le nombre d’établissements dans le code APE ‘Restauration traditionnelle’ en France

Découvrez une étude de marché du secteur de la restauration : les chiffres clés, la structure du marché et la composition de la clientèle, les tendances et déterminants de l’activité

Panorama du marché

En 2022, on observe une croissance de 7% du chiffre d’affaires par rapport à 2019 (année de référence avant-covid). L’année 2022 a également été concernée par une crise dans le recrutement. 83% des restaurateurs peinent à recruter et ont dû mettre en place des actions spécifiques (augmentation des rémunération, adjustement des horaires…). On peut mettre en parallèle l’augmentation de chiffre d’affaires (+7% vs. 2019) avec la diminution du nombre d’ETP pour expliquer le bond de la productivité des salariés dans la restauration : + 25%

Le secteur de la restauration traditionnelle est divisé entre :

  • Les restaurants indépendants, qui représente environ 90% des établissements. Il s’agit, pour une majortié d’entre eux (2/3) de petites structures avec moins de 3 salariés. 43% d’entre eux n’ont même aucun salarié.
  • Les restaurants sous enseigne et les réseaux de franchises, qui réalisent un quart du chiffre d’affairs de la restauration commerciale. Ces réseaux proposent pour la plupart des menus standardisés leur permettant de réduire leurs coûts de matières premières en s’organisant autour de centrales d’achats
Principaux acteurs
Chiffre d’affaires
Groupe Bertrand (La Gare, L’Île, l’Ô, Volfoni, Les Deux Stations, Auteuil. Luxe : Angelina, brasserie Lipp, etc)
2,700 M€ (2022)
Agapes Restauration (Flunch, Pizza Pai, Les 3 Brasseurs, Il Ristorante etc.)
244 M€ (2021)
Buffalo Grill
233 M€ (2021)
Quelques chiffres clés

289 268€

Chiffre d'affaires médian des TPE en France

10,8%

Rentabilité médiane en France (en % du chiffre d'affaires)

134 500€

Prix médian d'un fonds de commerce en 2023

Composition de la clientèle

En 2022, on note une évolution du ticket moyen (montant de consommation d’une table) de 11,2% et une évolution du panier moyen (montant de consommation par personne) de 15,2% par rapport à 2019. Cette hausse s’explique notamment par la répercussion de la hausse des coût des matières premières. En effet, les matières premières ont augmenté de 11,1% et les restaurateurs ont donc du augmenter leurs prix pour y faire face.

Les clients des restaurants traditionnels couvrent:

  • Les particuliers à hauteur de 86,2%
  • Les entreprises à hauteur de 12,3%
  • Les administrations à hauteur de 1,5%
Déterminants de l'activité
Importance de l'emplacement
Impact de la saisonnalité
Dépendance à la météo
Impact des contraintes réglementaires
Besoin d'innovation
Les tendances de l'activité
Quelles méthodes pour réaliser l'étude de marché ?

Pour réaliser une étude de marché de restaurant, nous avons identifié 4 étapes clés :

  1. Etudier l’offre 
  2. Etudier la demande 
  3. Etudier le dynamisme et l’attractivité de l’emplacement
  4. S’intéresser aux éléments chiffrés (potentiel de chiffre d’affaires, niveaux de prix des locaux et fonds de commerce)

Plus spécifiquement, quels indicateurs regarder pour une étude de marché de restaurant ?

1. Etude de l'offre

Dans le cadre de l’étude de marché d’un restaurant, la première étape est d’étudier l’offre. L’objectif est d’obtenir un panorama global des concurrents présents à proximité de l’emplacement que vous envisagez. Sont-ils nombreux ? Y-a-t-il déjà des concurrents dans la rue dans laquelle vous souhaitez vous implanter ? Quelle est la typologie de ces concurrents (même concept, même type de proposition, même positionnement ou au contraire positionnement très différent du votre) ?

Concrètement, voici quelques indicateurs qui peuvent être intéressants pour évaluer si la concurrence est trop importante (marché potentiellement à saturation) ou si des opportunités sont encore possibles :

  • Nombre de concurrents dans le quartier ou la zone de chalandise que vous définissez
  • Densité concurrentielle : calculez le nombre de restaurants pour 1000 habitants. Cela vous donnera une idée du taux de couverture des besoins de la population. Pour cet indicateur, vous pouvez comparer la densité concurrentielle de plusieurs quartiers, plusieurs géographies différentes pour vous faire une idée

2. Etude de la demande

Un restaurant s’adresse aux particuliers (c’est un business B2C). Vous devez donc vous intéresser à la population au sein du quartier dans lequel vous souhaitez vous implanter. Plus précisément, vous devez étudier la typologie de population : quelles tranches d’âges sont représentées ? Quelles catégories socio-professionnelles sont présentes ?

Ces éléments vous permettront notamment de voir si votre concept, le positionnement de votre restaurant correspond à la population présente dans la localité et à effectuer des ajustements au besoin.

3. Etude de l’emplacement

Pour un restaurant, l’emplacement est capital. Vous devez sélectionner un emplacement dynamique, attractif et pour lequel un flux de population suffisant est présent. Pour cela, voici quelques indicateurs que vous pouvez étudier :

  • Le nombre de commerces dans la zone étudiée et la densité de commerce : cela vous donnera une indication sur le flux potentiel de population. Plus un emplacement aura une densité de commerce pour 1000 habitants élevée, plus la zone sera dynamique.
  • La présence de sociétés : selon le positionnement de votre restaurant, la clientèle issue de bureaux (notamment pour les repas du midi) peut vous intéresser. Essayer de calculer le nombre de bureaux (holdings) à proximité de l’emplacement considéré.
  • La présence de fournisseurs : existe-t-il des fournisseurs de qualité et utiles à proximité de votre emplacement ou a minima dans des zones facilement accessibles pour vous.

4. Etude des éléments chiffrés

Le dernier pan de l’étude de marché pour un restaurant est de s’intéresser aux éléments chiffrés. L’objectif est de répondre à ces questions :

  • Quel est le potentiel de mon activité ?
  • Quels sont les investissements associés ?

Pour connaître le potentiel de chiffre d’affaires, vous pouvez dans un premier temps étudier les chiffres des concurrents. Certains comptes de restaurants sont publiés et vous permettent de connaître les derniers chiffres d’affaires réalisés. Cela vous permet, en étudiant les restaurants directement présents dans votre localité, de vous faire une idée du potentiel. Vous pouvez également prendre un petit peu de recul et étudier, sur un panel de restaurants, les indicateurs clés réalisés.

Pour connaitre les investissements nécessaires, plus précisément les coûts induits par l’installation de votre restaurant, vous pouvez vous intéresser aux prix des fonds de commerce et des locaux commerciaux (à la vente ou à la location).

#4 Parole d’entrepreneurs – Eric

Parole d’entrepreneurs, qu’est ce que c’est ?

Parole d’entrepreneurs c’est une série d’articles de partage d’expérience. Suivez les aventures de créateurs d’entreprises dans tous les secteurs d’activité, vivez leurs joies, leurs peines, leurs petites difficultés et leurs grandes réussites !

Aujourd’hui : Eric

Éric a 37 ans et est boulanger à Lyon depuis maintenant 7 ans. Au départ il était sur Paris mais après quelques années d’expertise il a préféré changé de ville

L’envie d’entreprendre…

L’envie d’entreprendre est, pour Eric, la transmission d’un savoir. Après une expérience dans le monde du travail, Eric veut se lancer 

 » J’ai travaillé en tant que serveur dans un restaurant à la sorti de mon bac et c’est le patron du restaurant qui m’a donné le goût de me lancer. J’ai décidé de prendre des cours de boulangeries et pâtisseries. A m’a sorti du restaurant j’ai été le second d’une boulangerie pendant 3 ans et ce qui m’a donné l’envie de me lancer et de créer ma propre boulangerie. « 

Les premiers pas d'entrepreneur

 » Quand ma femme a appris qu’elle allait être muté, je n’ai pas hésité et je me suis dit que c’était le bon moment pour se lancer. Une fois installé à Lyon les choses se sont déroulées naturellement. Comme mon idée était déjà faite, je me suis de suite penché sur le financement. Pour m’aider, je suis passé par un cabinet immobilier spécialisé dans les fonds de commerce. Une fois plusieurs lieux visités, une offre proposée et acceptée, j’ai démarché une banque pour obtenir un emprunt avec un solide business plan soigneusement préparé. Une fois les démarches terminées, le déménagement fait me voilà  dans ma propre boulangerie ! « 

Une erreur de débutant

 » Ma femme étant muté à Lyon, je me suis précipité, soucieux que mon activité commence au plus vite, sur la visite des locaux je n’ai pas eu le temps de voir tous les vices cachés de mon local. »

Quand les choses s'accélèrent

« Ce n’est que trois mois après l’ouverture de ma boulangerie que je me suis senti vraiment installé. Je commençais à avoir mes premiers clients fidèles, les retours des clients sur la qualité, des conseils… C’est environ 1 an après l’ouverture que ma boulangerie est devenue rentable. Aujourd’hui j’ai même pu employer 2 personnes qui m’épaulent au quotidien. »

Un + et un -

« Le – je dirai que c’est la gestion de la création d’entreprise. Le plus difficile a été de tout gérer en même sachant qu’en plus de sa on déménageait. Même si j’ai été très bien entouré entre mon banquier, le cabinet immobilier et mon entourage, le cumul de tout ce qu’il faut faire avant d’ouvrir et à l’ouverture d’une boulangerie est très compliqué.

Le + je dirai transmettre sa passion tous les jours aussi bien aux personnes qui travaillent avec moi qu’à mes clients toujours ravis. »

Et dans la vie personnelle ?

« Créer mon entreprise a changé ma vie. Dès la petite école je savais que je n’étais pas fait pour les études et que je voulais me débrouiller par moi-même. Après plus de 10 ans à être aux côtés de différents patrons à apprendre tous les jours je savais que c’était le bon moment pour m’épanouir à 100% et d’enfin  réaliser l’objectif que je me suis toujours fixé «devenir mon propre patron».

#3 Parole d’entrepreneurs – Valentin

Parole d’entrepreneurs, qu’est ce que c’est ?

Parole d’entrepreneurs c’est une série d’articles de partage d’expérience. Suivez les aventures de créateurs d’entreprises dans tous les secteurs d’activité, vivez leurs joies, leurs peines, leurs petites difficultés et leurs grandes réussites !

Aujourd’hui : Valentin

Entrepreneur aux multiples visages et multiples projets, Valentin est aujourd’hui à la tête d’un bar situé à Saint Maur des Fossés, dans le Val de Marne en région parisienne. Ce bar amical et fort sympathique a ouvert en septembre 2022, l’opportunité pour Valentin de nous faire part de ses tous premiers pas.

L’envie d’entreprendre…

Pour Valentin, l’entrepreneuriat est une question d’opportunité. Plutôt hétéroclite et polyvalent, il cherche avant tout l’expérience d’entrepreneur sans se focaliser sur un secteur d’activité. Il est ainsi passé, malgré son jeune âge de 26 ans, par plusieurs vies. Une première vie de salarié en gestion de patrimoine, qui l’a, disons-le franchement, plutôt rapidement ennuyée. Sa deuxième vie d’entrepreneur a alors débutée par une société de transport VTC avec plusieurs chauffeurs sous son aile et se poursuit désormais par l’acquisition de son bar. VTC puis gérant de bar, un grand écart que Valentin justifie ainsi : 

« Avec le covid et les confinements, ma société de VTC n’a pas tenu le coup. J’ai dû progressivement et très difficilement me séparer de mes chauffeurs puis liquider la société qui était en train de sombrer. Je suis revenu, pour mon plus grand malheur (rires), dans le monde du salariat en travaillant comme barman dans un établissement dans le 17ème. Mais ça m’a permis de me former à ce métier et quand j’ai vu l’opportunité à Saint Maur, je n’ai pas hésité ».

Les premiers pas d'entrepreneur

Tout nouveau, le bar vient d’ouvrir ses portes. Après la soirée d’inauguration, en compagnie d’amis et de curieux, l’heure était au premier bilan : un soulagement certain et les premières peurs.

« Très content d’avoir ouvert, j’attendais ça depuis longtemps. Je suis fatigué j’avoue, beaucoup de travail et pas mal de pression. Je viens de passer par toutes les démarches (permis d’exploitation, formation hygiène alimentaire) pour obtenir la licence de débit de boisson et honnêtement c’est pas la partie la plus sympa du job. Mais l’inauguration a vraiment été un soulagement et une super soirée ! Maintenant il n’y a plus qu’à voir ce que ça va donner. Je suis prêt et je serai avec 1 recrue (serveuse) à partir de lundi. Pour la carte on vend des boissons (licence 3 et 4 donc tous types d’alcools possibles) et quelques tapas froide car la cuisine n’est pas adaptée à la préparation de plat chaud. On a opté pour une carte simple : notre but est d’en faire un bar de quartier sympa et convivial où on vient prendre son café le matin et une petite bière après le travail. On doit faire 350€ par jour pour tenir le choc.»

Une erreur de débutant

« L’emplacement ». C’est clairement le seul mot que Valentin a à la bouche en faisant un premier bilan après un mois.

« On a sous-estimé l’emplacement. En réalité, je pensais qu’ouvrir un bar dans une rue assez passante et dans une ville surtout qui est quand même dynamique et avec pas mal de monde ça suffirait. Je me suis un peu planté là-dessus. On n’avait pas de concept de bar clair et vraiment original, on voulait juste ouvrir un bar sympa. Sauf que des bars sympas…y’en a partout et surtout dans les rues principales ou juste en bas des immeubles de bureau ou des sorties de transports. Nous on est un peu éloignés de tout ça. Ça avait ses avantages, on n’a pas payé très cher le fonds mais je pense qu’il va falloir qu’on se bouge en termes de communication, d’évènements… pour faire venir les gens. Aujourd’hui on n’est pas encore connus et on n’est pas rentrés dans les habitudes des gens du quartiers ».

Financièrement on en est où ?

L’entrepreneuriat est aussi une mise en danger : on quitte souvent un poste avec un salaire garanti pour se lancer dans une aventure qui peut ne pas donner les résultats attendus. Qu’en est-il pour Valentin, passé de barman salarié dans un établissement situé dans le 17ème arrondissement de Paris à gérant de son propre bar en proche banlieue parisienne ?

« On n’est pas en ligne pour l’instant. Très concrètement, pour faire face au remboursement du financement que j’ai obtenu et gérer l’activité (payer le salaire de ma serveuse, les matières premières et tous les petits soucis quotidiens), il faut que le bar fasse 350 € par jour  de chiffre. Clairement on n’y est pas. A part le gros weekend de l’inauguration où on a fait plus que ça, la semaine c’est très calme pour le moment. On a à partir du mercredi quelques groupes de personnes qui viennent prendre l’apéritif mais on s’en sort pour une ou deux bières chacun à 8€. Clairement on doit être entre la moitié et 2/3 de ce qu’on devrait avoir. Pour l’instant ce qui pêche c’est surtout la vente de tapas. Les petites planches de charcuterie ou autre qu’on propose ont du mal à trouver leur public. Je pense proposer peut être des petites choses plus originales qui ont une ‘meilleure image’, c’est vrai que la planche de charcuterie dans les bars, en tant que consommateur on a quand même un peu l’impression de se faire avoir ».

#2 Parole d’entrepreneur – Aude

Parole d’entrepreneurs, qu’est ce que c’est ?

Parole d’entrepreneurs c’est une série d’articles de partage d’expérience. Suivez les aventures de créateurs d’entreprises dans tous les secteurs d’activité, vivez leurs joies, leurs peines, leurs petites difficultés et leurs grandes réussites !

Aujourd’hui : Aude

Aude âgée de 31 ans a décidé de reprendre une boutique d’optique et d’en être la responsable depuis maintenant 5 ans. Elle nous parle aujourd’hui de son expérience.

L’envie d’entreprendre…

L’envie d’entreprendre est, pour Aude, la suite logique des choses. Après avoir cherché sa voix et fait ses expériences elle nous explique comment elle s’est lancée : 

 » Au départ je voulais être pharmacienne, j’ai fais une école pour et j’ai passé un concours que j’ai raté et je me suis retrouvée à me demander ce que je voulais faire. Une chose était sure: je voulais travailler dans le commerce et en lien avec la santé donc pourquoi pas l’optique? J’ai alors repris les études et fais une formation dans l’optique qui a duré 2 ans. Par la suite j’ai trouvé un CDI dans une boutique d’optique où je suis restée 1 an et demi. Après cela j’ai voulu me lancer en me mettant à mon compte pour être plus indépendante, c’est la que j’ai commencé à chercher une boutique à reprendre. « 

Les premiers pas d'entrepreneur

 » C’est vrai qu’au début on ne sait pas trop par quoi commencer… Je me suis renseignée sur les fonds de commerce à vendre car il me semblait plus simple de reprendre un magasin déjà existant et ayant déjà une clientèle établie. Au départ j’axais me recherche sur une grande ville mais j’ai finalement eu un coup de cœur pour un magasin situé à Blois, dont je suis originaire. J’ai ensuite établi un business plan et des prévisions de trésorerie robustes pour être « crédible » auprès des banques. « 

Une erreur de débutant

 » Le fait que je sois quelqu’un de fonceur et têtu, m’a précipité dans la reprise d’une boutique. C’est vrai que les écoles d’optique n’ont pas pour but de former des dirigeants ou des repreneurs et on m’avait conseillé de faire une année supplémentaire pour me former à l’entreprenariat mais j’ai préféré me lancer directement sur le marché du travail pour reprendre une boutique derrière  le plus vite possible. « 

Quand les choses s'accélèrent

« Je me suis sentie pleinement installée lorsque que j’ai eu fini de changer tout le mobilier de l’ancien propriétaire, que j’ai réussi à gérer le budget trésorerie (même si j’ai un expert comptable pour m’aider). On sent vraiment les choses s’accélérer aussi quand maintenant c’est à toi de gérer les choses qui se passent « derrière » la gestion des stocks, les prises en charges mutuelles, établir la relation client… »

Un + et un -

« Le – pour moi a été la reprise de la clientèle, faire comprendre aux gens que maintenant c’est un nouveau patron, redonner une confiance aux gens, leur faire adopter un nouveau concept, une nouvelle vision.

Le + c’est pour moi justement le poids de la responsabilité, ne pas savoir et ne pas avoir quelqu’un pour nous dire « là tu es sur le bon chemin, choisi cette paire, traite cette demande avant une autre ». Savoir que tout repose sur mes épaule c’est ça mon + car c’est là où je peux me dépasser au quotidien « 

Et dans la vie personnelle ?

« Dans sa vie personnelle, être son propre patron c’est quelque chose de difficile à gérer parce que tu as tellement de choses à voir, à faire, à commander, à pas oublier que cela peut empiéter sur son temps de vie famille et il faut savoir bien faire la distinction entre les deux pour ne pas s’y perdre. Mais comme dans toutes choses, il y a du positif et du négatif il faut juste toujours se souvenir de pourquoi le fait. »

Etude de marché : comment étudier le potentiel d’un marché et choisir le bon emplacement ?


Pour débuter une définition s'impose

Une étude de marché consiste en la collecte d’informations utiles pour comprendre un marché, un secteur d’activité, une localisation. L’objectif est de récolter de l’information dans le but de formaliser une opinion.

Concrètement, comment faire une étude de marché ?
  • Pour faire une étude de marché utile à la création et l’installation d’une entreprise, la première étape est : de se renseigner sur le secteur d’activité. En effet, lors de la création de sa société, il est capital de savoir si l’on s’engage dans un secteur porteur ou au contraire qui montre des signes de faiblesses. Pour cela, plusieurs indicateurs peuvent être utiles : le chiffre d’affaires du secteur est-il en progression ? Y-a-t-il beaucoup de créations d’entreprises dans mon secteur ? Mon secteur connaît-il des difficultés (beaucoup de procédures collectives par exemple) ?
  • Une fois un premier avis obtenu sur la conjoncture générale du secteur, il faut entrer dans le détail et analyser à l’échelle locale la demande pour votre projet. Il s’agit alors de croiser les informations sur la clientèle potentielle – Demande (la densité de population dans le quartier envisagé est-elle élevée ? Quelle est la tranche d’âge ? Correspond-elle à mon positionnement ? Quel est le revenu moyen des foyers ? Est-il cohérent avec ma gamme de prix ?) et les informations sur les concurrents – Offre (le marché est-il déjà servi par de nombreuses sociétés ? Est-il à saturation ou non ?).
  • Dernière étape, et pas des moindres : analyser l’attractivité et le dynamisme de l’emplacement. L’objectif est d’estimer le flux de population au sein d’une rue / d’un quartier. Pour ce faire, l’étude doit porter sur la concentration de commerces de proximité. Y a-t-il beaucoup de commerces ? Les activités présentes sont-elles prescriptrices pour mon activité ? Quelle rue semble la plus dynamique ?

La combinaison de tous ces éléments vous permettra de valider ou non la viabilité de votre projet et d’établir plus précisément un périmètre d’implantation (une ou plusieurs rues). Voici une liste non exhaustive des critères qui rendent un emplacement dynamique et attractif :

  • l’existence proche de commerces particulièrement attractifs comme les grands magasins qui peuvent attirer du monde
  • la présence très proche de certains lieux : mairie, écoles, poste, site touristique
  • l’existence périodique d’animations pour amener du flux
  • Une zone qui évolue
Plus en détails, quels critères retenir pour une étude d'implantation ?

Concrètement, comment déterminer l’attractivité d’un emplacement ? La définition même de l’attractivité d’un emplacement va être subjective car elle dépend des activités étudiées.

  • Par exemple, pour installer une nouvelle boulangerie, le fait qu’il y ait dans la même rue une autre boulangerie de qualité similaire, semble être un élément plutôt négatif puisque la clientèle aura tendance à se scinder en deux. Donc dans ce contexte, à court terme en tout cas, la concurrence à proximité semble plutôt être négative
  • Un exemple contraire : si j’installe un magasin de vêtements dans un zone industrielle, dans un centre commercial qui contient des magasins de vêtements de même gamme, je vais avoir tendance à bénéficier du flux des autres magasins. Donc dans ce cas-là, une concurrence assez similaire est plutôt positive. 

Pour rendre l’attractivité plus objective, il est nécessaire d définir des critères d’attractivité. Voici quelques critères utiles :

  • Indicateurs globaux :  santé du secteur d’activité,  conjoncture locale, difficultés rencontrées par les entreprises
  • Indicateurs locaux : 
  1. Visibilité : la visibilité depuis la rue ou d’autres endroits fréquentés par les clients potentiels peut augmenter l’attrait d’un emplacement en rendant le commerce facilement repérable.
  2. Accessibilité : la facilité d’accès en voiture, à pied ou en transports en commun peut influencer l’attractivité d’un emplacement, en rendant le commerce plus pratique pour les clients potentiels.
  3. Densité de population : une concentration élevée de population résidente ou de passage peut accroître l’attractivité d’un emplacement en offrant un plus grand nombre de clients potentiels à proximité.
  4. Environnement local : la présence d’autres commerces ou services qui attirent une clientèle similaire ou complémentaire peut renforcer l’attractivité d’un emplacement en créant un environnement commercial dynamique.
  5. Profils démographiques : la composition démographique de la population environnante, y compris les caractéristiques telles que l’âge, le revenu, les habitudes de consommation et les préférences, peut influencer l’attractivité d’un emplacement pour un commerce de proximité.
  6. Situation concurrentielle : la proximité d’autres commerces offrant des produits ou services similaires peut influencer l’attractivité d’un emplacement en créant une concurrence directe ou en offrant des opportunités.

Finalement… l’attractivité d’un emplacement pour un commerce de proximité dépend de sa capacité à répondre aux besoins et aux préférences des clients potentiels, ainsi que de son potentiel à soutenir le succès commercial à long terme du commerce en question.


Comment tatada peut vous aider à faire votre étude de marché ?

Nous mettons à disposition 2 outils gratuits pour réaliser une étude de marché : 

1. Un baromètre de conjoncture des métiers de proximité pour avoir une analyse de conjoncture disponible en cliquant ici

2. Des calculatrices simplifiées permettant d’appréhender l’attractivité d’un emplacement en se penchant sur les concurrents et le dynamisme de la localité disponibles ici