Fonds de commerce et local commercial : faire le bon choix d’implantation !

demande de financement

Pour débuter : qu'est ce qu'un fonds de commerce ?

Le fonds de commerce est un ensemble d’éléments corporels et d’éléments incorporels, le tout réuni afin de réaliser l’objet commercial.

Le fonds de commerce en détails

Concrètement un fonds de commerce est l’ensemble des éléments mobiliers, le matériel et l’outillage qui servent à l’exploitation du fonds, les agencements et les installations mais pas que ! C’est aussi la clientèle, le droit au bail, l’enseigne et le nom commercial, les brevets, les licences…

Quelle différence entre fonds de commerce et local commercial ?

Le local commercial est le lieu physique dans lequel s’exerce une activité commerciale. Concrètement la différence c’est quoi ? Avec le fonds de commerce tu reprends une activité existante avec tout ce qu’elle inclut : le mobilier, les stocks, la clientèle, l’enseigne alors qu’avec le local commercial on a juste la coquille, c’est-à-dire les murs !

Comment valoriser un fonds de commerce ?

La valorisation d’un fonds de commerce a pour objectif d’obtenir une estimation du fonds, le plus souvent dans un but transactionnel. Pour mener à bien cette valorisation, plusieurs étapes sont nécessaires :

  • Etudier la performance du fonds : l’objectif est de savoir si le fonds de commerce réalise une bonne performance comparativement aux autres sociétés et établissements agissant dans le même secteur d’activité et la même localité.
  • Connaître les références de prix des transactions similaires (comparaison directe) : en regardant les dernières transactions de fonds qui ont eu lieu à proximité de votre emplacement, vous pourrez obtenir une idée des prix pratiqués. Ces prix peuvent servir de première approche pour connaître le prix moyen du marché. Il pourrait également être possible d’analyser l’évolution des prix dans le temps pour détecter d’éventuelles tendances.
  • Etudier les multiples de valorisation sur un panel plus large de transactions (comparaison indirecte) : sur des mailles géographiques un peu moins restreintes, il est possible d’obtenir des multiples de valorisation des fonds de commerce. Vous pourrez ainsi savoir combien est valorisé un fonds par type d’activité. Les multiples de valorisation peuvent être de plusieurs types. Les plus courants sont les multiples de chiffre d’affaires, d’EBE et d’effectif. Par exemple, un fonds de commerce de boulangerie s’évalue, à l’échelle nationale, à environ 70% de son chiffre d’affaires, 7 fois son EBE et 55000 fois son effectif.
  • Appliquer les multiples au fonds étudié : Une fois que vous aurez obtenu des multiples de valorisation, vous pouvez les appliquer à vos résultats. L’objectif est de déterminer une première fourchette de valorisation, qui repose sur l’application mécanique des multiples de référence.
  • Effectuer des retraitements : Pour valoriser un fonds de commerce, plusieurs autres facteurs, à la fois externes et internes, doivent être analysés. Nous pouvons citer comme facteurs externes la typologie de clientèle (fidèle, récurrente ou de passage), le flux de clients potentiels, les facilités d’accès, les éventuels aménagements prévus sur la voirie… Les facteurs internes sont propres au fonds étudié et portent notamment sur l’état des locaux, du matériels et de l’équipement, le personnel en place, la qualité du bail

Finalement…il est important de mentionner que le prix résulte in fine d’une négociation entre un acheteur et un vendeur. La valorisation du fonds n’est donc pas une garantie en matière de prix.

Et pour les locaux commerciaux ?

Voici les étapes à suivre pour estimer le prix d’un bien immobilier :

  • Recherchez des biens similaires : Utilisez la base publique des demandes de valeurs foncières pour rechercher des biens similaires dans la même région ou le même quartier. Cela vous donnera une idée des prix de vente récents pour des propriétés comparables.
  • Analysez les données disponibles : Examinez les détails des transactions immobilières précédentes, tels que la date de vente, la taille du bien, les caractéristiques spécifiques et le prix de vente. Cela vous aidera à identifier des tendances et à évaluer la valeur de votre propre bien en fonction des caractéristiques similaires.
  • Considérez les facteurs additionnels : Gardez à l’esprit que d’autres facteurs, tels que l’état de la propriété, les commodités locales, l’accès aux transports en commun et l’état du marché immobilier local, peuvent également influencer le prix d’un bien immobilier. Assurez-vous de prendre en compte ces éléments lors de votre évaluation.

Comment tatada peut t'aider dans la valorisation d'un fonds de commerce ou d'un bien immobilier ?

Nous mettons à disposition des outils gratuits pour te permettre : 

1. D’estimer la valeur d’un fonds de commerce à partir du chiffre d’affaires réalisé, fondé sur l’observation des transactions précédentes dans le secteur d’activité. Pour y accéder, c’est ici 

2. D’obtenir une estimation de la valeur d’un bien immobilier à partir de sa surface en cliquant ici.

De l’élaboration d’un business plan à la demande de financement : nos conseils clés !

demande de financement

Nous t'accompagnons depuis l'éloboration des hypothèses de business plan jusqu'à la formalisation d'une demande de financement !


Pour débuter : qu'est ce qu'un business plan ?

C’est un document qui est destiné à connaître la rentabilité future de ton projet et connaître les moyens nécessaires à sa mise en oeuvre. Un business plan prend la forme d’un document résumant les prévisions financières de l’entreprise, mais également sa stratégie et les moyens mis en oeuvre pour atteindre les objectifs

Le business plan en détails

Concrètement le business plan cest un document à faire en amont du projet de création pour faire le point sur les ressources nécessaire au développement du projet et ainsi avoir un document utile pour le présenter à des potentiels investisseurs ou financeurs.

Dans ton business plan on doit retrouver :

  • la forme juridique de ton entreprise
  • le canal de distribution
  • l’implantation géographique
  • la stratégie employée
  • les produits/services proposés
  • les concurrents
  • la clientèle ciblé
  • les prévisions en terme de trésoreries

Pour élaborer un business plan, il faut avant tout en comprendre l’utilité. Au début de la vie du projet, le business plan est un moyen de formaliser et structurer ses idées pour les rendre concrètes. Il sert également à obtenir un financement auprès d’un établissement bancaire par exemple. Tout au long du développement de l’entreprise, le business plan permet de suivre le développement du projet. Les objectifs financiers ont-ils été atteints ? Le business plan a-t-il été respecté ? Il sert alors d’outil de décision.

On peut distinguer 2 grandes catégories d’informations au sein d’un business plan :

  • Les informations qualitatives : elles regroupent l’ensemble des éléments concernant le projet (la proposition de valeur, le marché visé), le porteur de projet (ses compétences, ses motivations), la stratégie (le plan d’actions pour atteindre les objectifs), les moyens humains utilisés (l’équipe).
  • Les informations quantitatives : l’objectif du business plan est d’obtenir un prévisionnel financier, l’essentiel étant l’obtention d’un compte de résultat prévisionnel. Pour cela, posez-vous les bonnes questions : quel chiffre d’affaires j’espère atteindre ? Quelles dépenses sont indispensables (achats des matières premières, masse salariales, frais généraux…) ? Quels investissements de départ sont nécessaires (local commercial, fonds de commerce, matériel, équipement) ? Pour répondre à ces questions, nous vous conseillons d’utiliser des références de marché. Tapetiteboite.fr vous permet d’obtenir des chiffres clés sectoriels à l’échelle locale pour avoir une idée des ratios des entreprises comparables.

Comment tatada peut t'aider à faire ton business plan ?

Nous mettons à disposition 3 outils gratuits pour te permettre d’élaborer des hypothèses de business plan : 

1. Dans une phase amont, tu peux simplement estimer le chiffre d’affaires potentiel grâce à notre calculatrice simplifiée. Il s’agit d’une première estimation fondée sur le chiffre d’affaires réalisé par des sociétés dans le même secteur d’activité et la même localité. Pour y accéder, c’est ici 

2. Pour aller plus loin, tu peux accéder à un outil plus détaillé permettant d’appréhender non seulement le chiffre d’affaires mais également l’ensemble des charges liées à ton activité. Cela te permettra d’estimer ton résultat.

3. Enfin, la dernière étape est la formalisation d’une business plan détaillé sur plusieurs années. Pour cela, nous mettons à ta disposition ce modèle de business plan.

Une fois le business plan élaboré, comment faire une demande de financement ?

Voici comment procéder pour préparer sa demande de financement : 

  1. Définissez vos besoins financiers : La première étape est l’estimation de votre besoin de financement. Pour évaluer ce montant, il convient généralement de lister les dépenses et/ou investissements associés à votre projet ainsi que les ressources financières dont vous disposez déjà de manière certaine. ici, il est important de prendre en compte la répartition des emplois (dépenses ou investissements) et des ressources dans le temps. Votre demande de financement doit vous permettre de conserver une trésorerie excédentaire tout au long du projet (voire de conserver une marge de sécurité). 
  1. Préparez vos États Financiers : Les investisseurs voudront examiner vos états financiers pour évaluer la santé financière de votre entreprise. Préparez un état clair des résultats, bilans et tableaux de trésorerie sur les années précédentes. Réalisez également des prévisions financières réalistes pour l’avenir et documentez vos principales hypothèses (devis, étude de marché, analyses des ratios de sociétés comparables, etc). Ces prévisions devront inclure l’utilisation des fonds demandés.
  1. Élaborez un Plan d’Affaires Convaincant : Votre plan d’affaires est la pierre angulaire de votre dossier de demande de financement. Assurez-vous qu’il décrit clairement votre modèle économique, votre proposition de valeur, votre marché cible, votre stratégie de croissance et votre plan de sortie. Mettez en avant ce qui rend votre entreprise attrayante pour des investisseurs ou des créanciers. Votre plan d’affaires devra également les rassurer sur votre capacité future à le rembourser et donc à créer de la valeur en excès de l’investissement réalisé.
  1. Incluez une proposition de financement : Dans votre dossier, en vous appuyant sur les éléments préparés au point 1. ci-dessus, spécifiez clairement le montant que vous recherchez, les conditions proposées tout en détaillant l’utilisation envisagée des fonds. Soyez réaliste dans vos demandes et justifiez chaque aspect de votre proposition.
  1. Soignez la présentation de votre dossier : S’il est nécessaire de développer un projet cohérent, viable et rassurant, ce n’est pas forcément suffisant. En effet, la forme de votre demande compte également et peut constituer un facteur d’exclusion si elle est mal maitrisée. Assurez-vous donc que votre dossier est clair et compréhensible tout en étant complet. Le recours à une synthèse conclusive tout en proposant des éléments détaillés en annexe facilitera la lecture. Par ailleurs, l’insertion raisonnée d’éléments concrets sur votre projet (photos, maquettes, visuels, témoignages de prospects ou clients) permettront au lecteur de se projeter.
  1. Personnalisez votre approche : Chaque investisseur est différent. Adaptez votre dossier en fonction du profil du lecteur en mettant en avant les aspects qui correspondent le mieux à ses intérêts et à leurs critères d’investissement.

Quels sont les critères retenus par les banques ?

Les établissements bancaires suivent un certain nombre d’étapes pour octroyer un prêt avec des critères d’études précis : 

– Etude du profil du (futur) dirigeant en prenant connaissance de son parcours, afin d’évaluer ses capacités à gérer une entreprise 

– Analye du modèle économique de la société : quels sont les points forts / faibles de l’entreprise ? 

Examen de la documentation comptable : le but est de se faire un avis sur la solidité financière de l’entreprise 

– Observation des historiques bancaires : les établissements tentent d’établir un profil bancaire fondé sur les relations passées avec la banque, afin d’attester de la capacité du dirigeant à tenir ses engagements et à conduire des projets à leur terme.

Dépôt de marque, enregistrement de société : petit point sur les démarches juridiques

dépôt marque

Aujourd’hui, on fait le point sur quelques démarches utiles au moment de la création d'une société !


Comment enregistrer ta société au RCS ?

Une étape est essentielle au moment de la création d’une entreprise : enregistrer votre société au Registre du Commerce et des Sociétés (RCS)

  • Collectez les Documents Nécessaires : Avant de vous lancer, assurez-vous d’avoir tous les documents requis, tels que les statuts de votre société, les pièces d’identité des dirigeants, et les justificatifs de domicile.
  • Choisissez la Forme Juridique de votre Entreprise : Déterminez la forme juridique la plus adaptée à votre entreprise, qu’il s’agisse d’une société anonyme (SA), d’une société à responsabilité limitée (SARL), ou d’une autre structure.
  • Effectuez votre Demande d’Immatriculation : Rendez-vous sur le site web officiel du RCS pour soumettre votre demande d’immatriculation en ligne ou téléchargez les formulaires nécessaires.
  • Payez les Frais d’Immatriculation : Prévoyez le paiement des frais d’immatriculation, qui peuvent varier en fonction de la forme juridique de votre entreprise et de votre pays.
  • Attendez l’Approbation : Une fois votre demande soumise, attendez l’approbation des autorités compétentes. Cela peut prendre quelques semaines, alors soyez patient.
  • Obtenez votre Numéro SIREN : Une fois votre société immatriculée, vous recevrez un numéro SIREN (Système d’Identification du Répertoire des Entreprises) qui identifie votre entreprise de manière unique.
  • Commencez à Opérer : Félicitations ! Vous êtes maintenant officiellement enregistré au RCS. Vous pouvez commencer à opérer légalement en tant qu’entreprise.

Comment protéger une marque ?

Avant de te lancer dans l’arène de l’entrepreneuriat, assure-toi de protéger votre identité – votre marque

Voici un guide simple pour t’aider à déposer ta marque et à te protéger sur le long terme : 

  1. Vérifiez la disponibilité de votre marque : Avant de commencer, assurez-vous que votre marque est disponible. Utilisez la base de données des marques de l’Institut National de la Propriété Industrielle (INPI) pour effectuer une recherche approfondie.
  2. Déterminez les classes de produits et services : Identifiez les classes pertinentes pour votre entreprise en consultant la classification de Nice, disponible sur le site de l’INPI.
  3. Préparez votre demande : Une fois que vous avez confirmé la disponibilité de votre marque et déterminé les classes appropriées, préparez votre demande d’enregistrement en suivant les directives fournies sur le site de l’INPI.
  4. Surveillez et renouvelez votre marque : Une fois votre marque enregistrée, surveillez toute utilisation non autorisée et assurez-vous de renouveler l’enregistrement selon les délais prescrits par l’INPI.

La société se développe ?

Recruter les bonnes personnes au bon moment aura un impact déterminant pour le développement et le succès de votre entreprise.

Même si cela peut paraitre simple, le recrutement requiert la mise en place d’un processus robuste et ce dès (surtout pour) le début.

Voici un guide pratique (incluant des retours d’expérience) pour vous aider à mettre en place un processus de recrutement efficace :

  • Définir les Besoins puis les postes : Commencez par identifier clairement les tâches pour lesquelles vous avez besoin d’aide ou que vous souhaitez déléguer puis définissez les compétences ou qualifications nécessaires, dans cet ordre. Préparez ensuite des descriptions de poste mettant en évidence les tâches, niveaux de responsabilités et qualifications attendues.
  • Planifier le Processus de Recrutement : Établissez un calendrier pour chacune des étapes du recrutement : publication des offres d’emploi, réception des candidatures, réalisation des entretiens et date d’embauche souhaitée. Attention à bien prendre en compte les périodes de stage ou les délais d’inscription en alternance si vous souhaitez vous appuyer sur ces types de contrats.
  • Rédiger et Diffuser les Offres d’Emploi : Rédigez des offres d’emploi attrayantes. N’oubliez pas qu’il vous faut aussi vous « vendre » pour attirer les meilleurs candidats. Utilisez des médias adaptés aux types de profils recherchés pour diffuser vos offres : plateformes en ligne, réseaux sociaux ou sites d’emploi. Les cabinets de chasse représentent un coût important (entre 20% et 30% du salaire brut annuel) mais peuvent être particulièrement utiles pour des profils rares ou pour recruter plus vite.
  • Examiner les Candidatures : Un premier tri vous permettra d’écarter les profils ne satisfaisant pas les pré-requis en matière de qualification, d’expérience ou de disponibilité. Sauf si vous recevez un nombre de candidatures très important dès le début de votre recherche, nous recommandons de rester « ouvert » dans un premier temps quitte à affiner/durcir vos critères de sélection ensuite.
  • Réaliser un entretien court de prise de contact : Planifiez un entretien très court (15 mn) pour vous assurer que la nature du profil que vous recherchez a bien été comprise et correspond au candidat. Ce premier échange sera aussi l’occasion pour vous de donner les informations clés sur votre entreprise afin de permettre à ceux qui ne s’y retrouveraient pas de le comprendre vite. Cette étape engendre une réduction significative du nombre de candidats potentiels en vue de l’étape suivante (et vous évite donc de perdre un temps précieux).
  • Effectuer des Évaluations et des Tests : Selon notre expérience il est primordial de réaliser des tests pour évaluer in situ les compétences techniques et les aptitudes des candidats. Il s’agira de tester des situations ou des problématiques les plus proches possibles des tâches qui seront réalisées après l’embauche. Une mauvaise maitrise de ces aptitudes entrainera à coup sûr un besoin de supervision important. Si les entretiens sont réalisés en visio, nous vous recommandons de proposer aux candidats de passer ces tests en partageant leur écran afin de vous permettre de comprendre leur façon de travailler ou de les aider en cas de difficulté (et éviter le recours à l’IA).
  • Évaluer les candidats de manière objective : Le processus pouvant parfois être long ou impliquer plusieurs entretiens, il est essentiel de rendre l’évaluation des profils objective pour s’y retrouver. Pour ce faire, nous recommandons d’utiliser un système de notation uniforme pour tous les candidats, de les noter sur différents critères et de commenter vos évaluations afin de ne rien oublier.
  • Soigner l’intégration des Nouveaux Employés : C’est peut-être de l’histoire ancienne pour vous mais il n’est pas simple d’intégrer une entreprise, a fortiori lorsqu’on a peu d’expérience. Assurez-vous de mettre en place un processus d’intégration et des ressources en ligne qui permettront aux nouveaux arrivants d’être rapidement opérationnels et de se concentrer sur le travail pour lequel vous les avez engagés.

Etude de marché : comment étudier le potentiel d’un marché et choisir le bon emplacement ?


Pour débuter une définition s'impose

Une étude de marché consiste en la collecte d’informations utiles pour comprendre un marché, un secteur d’activité, une localisation. L’objectif est de récolter de l’information dans le but de formaliser une opinion.

Concrètement, comment faire une étude de marché ?
  • Pour faire une étude de marché utile à la création et l’installation d’une entreprise, la première étape est : de se renseigner sur le secteur d’activité. En effet, lors de la création de sa société, il est capital de savoir si l’on s’engage dans un secteur porteur ou au contraire qui montre des signes de faiblesses. Pour cela, plusieurs indicateurs peuvent être utiles : le chiffre d’affaires du secteur est-il en progression ? Y-a-t-il beaucoup de créations d’entreprises dans mon secteur ? Mon secteur connaît-il des difficultés (beaucoup de procédures collectives par exemple) ?
  • Une fois un premier avis obtenu sur la conjoncture générale du secteur, il faut entrer dans le détail et analyser à l’échelle locale la demande pour votre projet. Il s’agit alors de croiser les informations sur la clientèle potentielle – Demande (la densité de population dans le quartier envisagé est-elle élevée ? Quelle est la tranche d’âge ? Correspond-elle à mon positionnement ? Quel est le revenu moyen des foyers ? Est-il cohérent avec ma gamme de prix ?) et les informations sur les concurrents – Offre (le marché est-il déjà servi par de nombreuses sociétés ? Est-il à saturation ou non ?).
  • Dernière étape, et pas des moindres : analyser l’attractivité et le dynamisme de l’emplacement. L’objectif est d’estimer le flux de population au sein d’une rue / d’un quartier. Pour ce faire, l’étude doit porter sur la concentration de commerces de proximité. Y a-t-il beaucoup de commerces ? Les activités présentes sont-elles prescriptrices pour mon activité ? Quelle rue semble la plus dynamique ?

La combinaison de tous ces éléments vous permettra de valider ou non la viabilité de votre projet et d’établir plus précisément un périmètre d’implantation (une ou plusieurs rues). Voici une liste non exhaustive des critères qui rendent un emplacement dynamique et attractif :

  • l’existence proche de commerces particulièrement attractifs comme les grands magasins qui peuvent attirer du monde
  • la présence très proche de certains lieux : mairie, écoles, poste, site touristique
  • l’existence périodique d’animations pour amener du flux
  • Une zone qui évolue
Plus en détails, quels critères retenir pour une étude d'implantation ?

Concrètement, comment déterminer l’attractivité d’un emplacement ? La définition même de l’attractivité d’un emplacement va être subjective car elle dépend des activités étudiées.

  • Par exemple, pour installer une nouvelle boulangerie, le fait qu’il y ait dans la même rue une autre boulangerie de qualité similaire, semble être un élément plutôt négatif puisque la clientèle aura tendance à se scinder en deux. Donc dans ce contexte, à court terme en tout cas, la concurrence à proximité semble plutôt être négative
  • Un exemple contraire : si j’installe un magasin de vêtements dans un zone industrielle, dans un centre commercial qui contient des magasins de vêtements de même gamme, je vais avoir tendance à bénéficier du flux des autres magasins. Donc dans ce cas-là, une concurrence assez similaire est plutôt positive. 

Pour rendre l’attractivité plus objective, il est nécessaire d définir des critères d’attractivité. Voici quelques critères utiles :

  • Indicateurs globaux :  santé du secteur d’activité,  conjoncture locale, difficultés rencontrées par les entreprises
  • Indicateurs locaux : 
  1. Visibilité : la visibilité depuis la rue ou d’autres endroits fréquentés par les clients potentiels peut augmenter l’attrait d’un emplacement en rendant le commerce facilement repérable.
  2. Accessibilité : la facilité d’accès en voiture, à pied ou en transports en commun peut influencer l’attractivité d’un emplacement, en rendant le commerce plus pratique pour les clients potentiels.
  3. Densité de population : une concentration élevée de population résidente ou de passage peut accroître l’attractivité d’un emplacement en offrant un plus grand nombre de clients potentiels à proximité.
  4. Environnement local : la présence d’autres commerces ou services qui attirent une clientèle similaire ou complémentaire peut renforcer l’attractivité d’un emplacement en créant un environnement commercial dynamique.
  5. Profils démographiques : la composition démographique de la population environnante, y compris les caractéristiques telles que l’âge, le revenu, les habitudes de consommation et les préférences, peut influencer l’attractivité d’un emplacement pour un commerce de proximité.
  6. Situation concurrentielle : la proximité d’autres commerces offrant des produits ou services similaires peut influencer l’attractivité d’un emplacement en créant une concurrence directe ou en offrant des opportunités.

Finalement… l’attractivité d’un emplacement pour un commerce de proximité dépend de sa capacité à répondre aux besoins et aux préférences des clients potentiels, ainsi que de son potentiel à soutenir le succès commercial à long terme du commerce en question.


Comment tatada peut vous aider à faire votre étude de marché ?

Nous mettons à disposition 2 outils gratuits pour réaliser une étude de marché : 

1. Un baromètre de conjoncture des métiers de proximité pour avoir une analyse de conjoncture disponible en cliquant ici

2. Des calculatrices simplifiées permettant d’appréhender l’attractivité d’un emplacement en se penchant sur les concurrents et le dynamisme de la localité disponibles ici