Etude de marché opticien

C’est le code APE du commerce de détail d’optique secteur du  défini par l’INSEE 

Le secteur des commerces de détail d’optique comprend :

  • les activités de vente de lunettes
  • verres correcteurs
  • lentilles de contact
  • dispositifs pour personnes malvoyantes par des opticiens

C’est le code APE du commerce de détail d’optique secteur du  défini par l’INSEE 

Le secteur des commerces de détail d’optique comprend :

  • les activités de vente de lunettes
  • verres correcteurs
  • lentilles de contact
  • dispositifs pour personnes malvoyantes par des opticiens
Les compétences clés

Source : fiche ROME, Pôle emploi

Les conditions d'accès à la profession

Aucun diplôme n’est nécessaire pour créer ou gérer une boutique d’optique.

  • Les personnes en charge de la délivrance de dispositifs médicaux (lunettes correctrices, lentilles de contact, etc.) doivent être titulaires d’une qualification professionnelle autorisée pour l’exercice de la profession (type BTS opticien-lunetier, bac professionnel optique-lunetterie, CAP monteur en optique lunetterie).
  • Une personne diplômée doit être présente en permanence dans le magasin.
  • Réaliser les formalités d’enregistrement auprès de la caisse primaire d’assurance maladie et de l’agence régionale de santé (ARS)
  • Disposer d’une assurance responsabilité civile professionnelle
  • Respecter les normes d’accessibilité et de sécurité incendie en cas d’exercice professionnel dans un local
Les investissements nécessaires
Type d’équipement
Prix unitaire neuf (HT)
Durée de vie économique
Local
A déterminer
Agencement (présentoirs, vitrines, meubles de rangement)
Fonction de la surface
Environ 5 à 10 ans
Équipement informatique (ordinateur, imprimante, lecteur carte vitale, terminal de paiement)
Environ 1 500€
Environ 3 ans
Site internet
Entre 1 500€
Environ 1 à 3 ans
Meuleuse automatique
De 15 900€ à 40 000€ selon gamme
Environ 5 à 10 ans
Meuleuse à main
750 €
Environ 5 à 10 ans
Frontofocomètre
De 800 à 1 300€
Environ 5 à 10 ans
Unité de réfraction : Siège Autoréfracto-kératomètre Projecteur Lampe à fente
Environ 24 000€
Environ 5 à 10 ans
Bac Ultrason
300 €
Environ 5 à 10 ans
Chaufferette
300€
Environ 5 à 10 ans
Boite d’essai (lunette)
500€
Environ 7 à 10 ans
Malette d’outillage
500 €
Environ 7 à 10 ans
Les lois de référence
Les points d'attention
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C’est le nombre d’établissements dans le code APE ‘Opticiens’ en France

Découvrez une étude de marché du secteur de l’optique : les chiffres clés, la structure du marché et la composition de la clientèle, les tendances et déterminants de l’activité

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C’est le nombre d’établissements dans le code APE ‘Opticiens’ en France

Découvrez une étude de marché du secteur de l’optique : les chiffres clés, la structure du marché et la composition de la clientèle, les tendances et déterminants de l’activité

Panorama du marché

Le secteur de l’optique a réalisé un chiffre d’affaires global de 6,75Mds€ en 2021, avec près de 12 800 magasins. D’après une étude réalisée par KPMG Pulse, on observe une hausse du chiffre d’affaires des opticiens au cours de l’année 2021, passant en moyenne de 556,5k€ en 2020 à 610,8k€ en 2021.

Il est composé de quatre principaux types d’acteurs :

  • Des enseignes coopératives
  • Des succursales et franchises
  • Des magasins indépendants
  • Des centres mutualistes

Le chiffre d’affaires se compose ainsi:

  • ventes de verres de correction (environ 62%)
  • montures optiques (environ 27%)
  • montures solaires (moins de 6%), et
  • contactologie (lentilles et solutions d’entretien). Une part croissante des lunetiers développe une activité complémentaire dans le domaine de l’audition.


Le marché est très compétitif et voit apparaître de nouveaux acteurs souhaitant tirer les prix vers le bas. Le segment du discount devrait voir ses parts de marché augmenter.
Les concurrents incluent les distributeurs en ligne, les pharmacies, les grandes surfaces spécialisées.

Principaux acteurs
Chiffre d’affaires
GrandVision (Générale d’Optique, Grand optical)
3 400 M€ (2020)
Optic 2000
1 200 M€ (2021)
Krys
1 199 M€ (2021)
Groupe Afflelou
1 012 M€ (2022)
Optical Center
991 M€ (2022)
Quelques chiffres clés

454 795€

Chiffre d'affaires médian des TPE en France

13,8%

Rentabilité médiane en France (en % du chiffre d'affaires)

200 000€

Prix médian d'un fonds de commerce en 2023

Composition de la clientèle

En 2021, le nombre de paire de lunettes de vue vendues était en hausse de 840 000 unités mais accusait toujours « un déficit » de quelque 200 000 paires de lunettes par rapport aux années 2018-2019.

Du fait de l’effet cumulé de la crise sanitaire et du « 100 % Santé », une érosion des prix de 5 à 11% est constatée selon les segments.

En France, 25 millions de personnes présentaient en 2020 des troubles de la vision. 7 personnes sur 10 portent des lunettes en France.

Concernant le marché de l’audition, en France, 6 millions de personnes souffrent de difficultés d’audition. Un tiers d’entre elles environ est appareillé.
Tout comme les marché des dispositifs de correction de la vue, le marché des aides auditives est porté par le vieillissement de la population.
La mise en place du dispositif 100% santé a généré une diminution du prix des dispositifs ainsi qu’une hausse de la part remboursée (entrainant une diminution du reste à charge).

Déterminants de l'activité
Importance de l'emplacement
Impact de la saisonnalité
Dépendance à la météo
Impact des contraintes réglementaires
Besoin d'innovation
Les tendances de l'activité

#2 Parole d’entrepreneur – Aude

Parole d’entrepreneurs, qu’est ce que c’est ?

Parole d’entrepreneurs c’est une série d’articles de partage d’expérience. Suivez les aventures de créateurs d’entreprises dans tous les secteurs d’activité, vivez leurs joies, leurs peines, leurs petites difficultés et leurs grandes réussites !

Aujourd’hui : Aude

Aude âgée de 31 ans a décidé de reprendre une boutique d’optique et d’en être la responsable depuis maintenant 5 ans. Elle nous parle aujourd’hui de son expérience.

L’envie d’entreprendre…

L’envie d’entreprendre est, pour Aude, la suite logique des choses. Après avoir cherché sa voix et fait ses expériences elle nous explique comment elle s’est lancée : 

 » Au départ je voulais être pharmacienne, j’ai fais une école pour et j’ai passé un concours que j’ai raté et je me suis retrouvée à me demander ce que je voulais faire. Une chose était sure: je voulais travailler dans le commerce et en lien avec la santé donc pourquoi pas l’optique? J’ai alors repris les études et fais une formation dans l’optique qui a duré 2 ans. Par la suite j’ai trouvé un CDI dans une boutique d’optique où je suis restée 1 an et demi. Après cela j’ai voulu me lancer en me mettant à mon compte pour être plus indépendante, c’est la que j’ai commencé à chercher une boutique à reprendre. « 

Les premiers pas d'entrepreneur

 » C’est vrai qu’au début on ne sait pas trop par quoi commencer… Je me suis renseignée sur les fonds de commerce à vendre car il me semblait plus simple de reprendre un magasin déjà existant et ayant déjà une clientèle établie. Au départ j’axais me recherche sur une grande ville mais j’ai finalement eu un coup de cœur pour un magasin situé à Blois, dont je suis originaire. J’ai ensuite établi un business plan et des prévisions de trésorerie robustes pour être « crédible » auprès des banques. « 

Une erreur de débutant

 » Le fait que je sois quelqu’un de fonceur et têtu, m’a précipité dans la reprise d’une boutique. C’est vrai que les écoles d’optique n’ont pas pour but de former des dirigeants ou des repreneurs et on m’avait conseillé de faire une année supplémentaire pour me former à l’entreprenariat mais j’ai préféré me lancer directement sur le marché du travail pour reprendre une boutique derrière  le plus vite possible. « 

Quand les choses s'accélèrent

« Je me suis sentie pleinement installée lorsque que j’ai eu fini de changer tout le mobilier de l’ancien propriétaire, que j’ai réussi à gérer le budget trésorerie (même si j’ai un expert comptable pour m’aider). On sent vraiment les choses s’accélérer aussi quand maintenant c’est à toi de gérer les choses qui se passent « derrière » la gestion des stocks, les prises en charges mutuelles, établir la relation client… »

Un + et un -

« Le – pour moi a été la reprise de la clientèle, faire comprendre aux gens que maintenant c’est un nouveau patron, redonner une confiance aux gens, leur faire adopter un nouveau concept, une nouvelle vision.

Le + c’est pour moi justement le poids de la responsabilité, ne pas savoir et ne pas avoir quelqu’un pour nous dire « là tu es sur le bon chemin, choisi cette paire, traite cette demande avant une autre ». Savoir que tout repose sur mes épaule c’est ça mon + car c’est là où je peux me dépasser au quotidien « 

Et dans la vie personnelle ?

« Dans sa vie personnelle, être son propre patron c’est quelque chose de difficile à gérer parce que tu as tellement de choses à voir, à faire, à commander, à pas oublier que cela peut empiéter sur son temps de vie famille et il faut savoir bien faire la distinction entre les deux pour ne pas s’y perdre. Mais comme dans toutes choses, il y a du positif et du négatif il faut juste toujours se souvenir de pourquoi le fait. »