#7 Parole d’entrepreneurs – Nicolas

Parole d’entrepreneurs, qu’est ce que c’est ?

Parole d’entrepreneurs c’est une série d’articles de partage d’expérience. Suivez les aventures de créateurs d’entreprises dans tous les secteurs d’activité, vivez leurs joies, leurs peines, leurs petites difficultés et leurs grandes réussites !

Aujourd’hui : Nicolas

Nicolas Royer est multi-entrepreneur et notamment le co-fondateur du Mary Lily, un bar à cocktails situé à la Rochelle et ouvert depuis juillet 2019.

L’envie d’entreprendre…

Nicolas dès son plus jeune âge à souhaiter entreprendre, grâce à ses parents qu’il  a toujours entendu 

« J’ai très vite eu la chance d’avoir des parents qui étaient entrepreneurs qui ont fait leurs affaires dans le milieu de l’entrepreneuriat donc j’ai eu la chance de baigner dans ce monde-là depuis petit. Donc cette fibre entrepreneurial je l’ai en moi depuis que je suis tout petit ce qui fait que ça m’a très vite amené à faire des étude dans le commerce et c’est ainsi que j’ai fait mes premiers pas et premiers stages dans le milieu du commerce en France et à l’étranger notamment à New-York ou j’ai eu la chance d’être brand ambassadeur d’une marque de cognac, puis une autre année pour une agence spécialisée dans les vins spiritueux ce qui m’a amené à construire le projet du Mary Lily « 

Les premiers pas d'entrepreneur

« Les premières démarches ont été assez simples puisque j’ai été tout de suite accompagné par les avocats, les notaires de mes parents qui m’ont indiqué quelles étaient les premières démarches à faire. Ça commence par l’élaboration d’un business plan, trouver un lieu, construire le concept, et puis parallèlement tu trouves le bar, le fonds de commerce et donc on peut établir des business plans qui sont réels puis tout s’affine au fur et à mesure et ça se monte un peu en parallèle. »

Les avantages et les inconvénients du statut d’entrepreneur

« Les avantages sont multiples, tu es ton propre patron, tu fais ce que tu veux, tu ne dois tes succès qu’à toi et ton équipe. La réussite est collective, l’échec est personnel c’est cette dualité-là qui peut parfois être difficile, après la vie familiale peut être un peu compliquée vu qu’on ne compte pas ses heures, les 35h on les fait en 2 jours ou presque. Il faut être un passionné ça c’est sur ! »

Un conseil à partager

« Croire en tes rêves, basic comme phrase mais le nombre de personnes qui ont pu dire à mon associé et moi-même qu’on n’allait jamais aller au bout et nous donnaient pas un an et aujourd’hui tout va très bien. C’est aller au bout de son concept, être très lucide et être un rêveur. Coire que son concept est le bon ! »

#5 Parole d’entrepreneurs – Jordane

Parole d’entrepreneurs, qu’est ce que c’est ?

Parole d’entrepreneurs c’est une série d’articles de partage d’expérience. Suivez les aventures de créateurs d’entreprises dans tous les secteurs d’activité, vivez leurs joies, leurs peines, leurs petites difficultés et leurs grandes réussites !

Aujourd’hui : Jordane

Jordane est créatrice bijouterie et céramique et s’est installée dans une nouvelle boutique à Paris depuis quelques mois seulement après avoir ouvert son atelier il y a 6 ans et créé sa marque il y a 10 ans.

L’envie d’entreprendre…

L’envie d’entreprendre est, pour Jordane, surtout une envie artistique. Les études d’art étaient pour elle une évidence et le fait de monter ma société répondait surtout à une envie d’autonomie.

 » Je suis issue de l’école Duperré à Paris et j’ai un bac d’arts appliqués. J’ai travaillé pendant 10 ans pour des industriels dans le prêt à porter et la bijouterie. Je suis sortie de là, au bout de 10 ans, un peu lessivée et plus trop intéressée par le métier. Donc j’ai repris mes études à l’ENSCI, et la j’ai questionné mon parcours et mon intention. En fusionnant les deux, mon but était d’être artiste mais aussi de pouvoir gagner ma vie avec mon métier. J’ai suivi une formation de gestion d’entreprise à la BGE de Paris et j’en suis sortie avec un dossier d’entreprise et ma marque complètement construite grâce à leur aide et de leur soutien. « 

Les premiers pas d'entrepreneur

 » J’ai eu une dyslexie très lourde scolairement donc le dessin a été un pilier pour moi pour pouvoir contourner les problèmes de l’écriture et de la lecture. Le moment où j’ai monté ma société c’est aussi la conséquence de tout ça :  je n’étais pas formée pour être dans un principe pyramidal, pour le monde de l’entreprise, je n’étais pas assez équipée, j’étais toujours en dehors des frontières. Donc monter ma société c’est venu comme ça, très naturellement. Après ce qui était effrayant c’est que je n’étais pas gestionnaire, ni fiscaliste, je n’ai aucune notion de droit… et je pense que ce qui est capital c’est de se faire accompagner : parce qu’être jeune créateur d’entreprise c’est trop de paramètres, c’est très chronophage et il y a des gros moments de fatigue. Pour que ça tienne la route j’ai eu besoin de gens pour m’aider. »

Un conseil à partager

« Croire en soi déjà, être le plus honnête possible et s’il y a des freins et des craintes, bien les analyser, et à partir de là savoir s’entourer des bonnes personnes pour les déverrouiller. Globalement, je conseillerais de ne pas faire l’aventure seul. La création d’une entreprise, ça peut être un beau moment de camaraderie et une belle histoire. Si on veut de la sécurité c’est sur que c’est pas le bon endroit, si on veut de l’aventure et du frisson et bien il faut y aller ! »