Parole d’entrepreneurs, qu’est ce que c’est ?
Parole d’entrepreneurs c’est une série d’articles de partage d’expérience. Suivez les aventures de créateurs d’entreprises dans tous les secteurs d’activité, vivez leurs joies, leurs peines, leurs petites difficultés et leurs grandes réussites !
Aujourd’hui : Aude
Aude âgée de 31 ans a décidé de reprendre une boutique d’optique et d’en être la responsable depuis maintenant 5 ans. Elle nous parle aujourd’hui de son expérience.
L’envie d’entreprendre…
L’envie d’entreprendre est, pour Aude, la suite logique des choses. Après avoir cherché sa voix et fait ses expériences elle nous explique comment elle s’est lancée :
» Au départ je voulais être pharmacienne, j’ai fais une école pour et j’ai passé un concours que j’ai raté et je me suis retrouvée à me demander ce que je voulais faire. Une chose était sure: je voulais travailler dans le commerce et en lien avec la santé donc pourquoi pas l’optique? J’ai alors repris les études et fais une formation dans l’optique qui a duré 2 ans. Par la suite j’ai trouvé un CDI dans une boutique d’optique où je suis restée 1 an et demi. Après cela j’ai voulu me lancer en me mettant à mon compte pour être plus indépendante, c’est la que j’ai commencé à chercher une boutique à reprendre. «
Les premiers pas d'entrepreneur
» C’est vrai qu’au début on ne sait pas trop par quoi commencer… Je me suis renseignée sur les fonds de commerce à vendre car il me semblait plus simple de reprendre un magasin déjà existant et ayant déjà une clientèle établie. Au départ j’axais me recherche sur une grande ville mais j’ai finalement eu un coup de cœur pour un magasin situé à Blois, dont je suis originaire. J’ai ensuite établi un business plan et des prévisions de trésorerie robustes pour être « crédible » auprès des banques. «
Une erreur de débutant
» Le fait que je sois quelqu’un de fonceur et têtu, m’a précipité dans la reprise d’une boutique. C’est vrai que les écoles d’optique n’ont pas pour but de former des dirigeants ou des repreneurs et on m’avait conseillé de faire une année supplémentaire pour me former à l’entreprenariat mais j’ai préféré me lancer directement sur le marché du travail pour reprendre une boutique derrière le plus vite possible. «
Quand les choses s'accélèrent
« Je me suis sentie pleinement installée lorsque que j’ai eu fini de changer tout le mobilier de l’ancien propriétaire, que j’ai réussi à gérer le budget trésorerie (même si j’ai un expert comptable pour m’aider). On sent vraiment les choses s’accélérer aussi quand maintenant c’est à toi de gérer les choses qui se passent « derrière » la gestion des stocks, les prises en charges mutuelles, établir la relation client… »
Un + et un -
« Le – pour moi a été la reprise de la clientèle, faire comprendre aux gens que maintenant c’est un nouveau patron, redonner une confiance aux gens, leur faire adopter un nouveau concept, une nouvelle vision.
Le + c’est pour moi justement le poids de la responsabilité, ne pas savoir et ne pas avoir quelqu’un pour nous dire « là tu es sur le bon chemin, choisi cette paire, traite cette demande avant une autre ». Savoir que tout repose sur mes épaule c’est ça mon + car c’est là où je peux me dépasser au quotidien «
Et dans la vie personnelle ?
« Dans sa vie personnelle, être son propre patron c’est quelque chose de difficile à gérer parce que tu as tellement de choses à voir, à faire, à commander, à pas oublier que cela peut empiéter sur son temps de vie famille et il faut savoir bien faire la distinction entre les deux pour ne pas s’y perdre. Mais comme dans toutes choses, il y a du positif et du négatif il faut juste toujours se souvenir de pourquoi le fait. »